2 - Soyez transparents
Un organisateur qui collecte des données via son outil de billetterie doit fournir aux participants une information concise, compréhensible et accessible du traitement associé à leurs données. En effet, vos participants sont en droit d’être informés de l’utilisation qui sera faite de leurs données.
Repensez vos formulaires d’inscription en précisant pour chaque typologie de données la finalité associée (vous pouvez par exemple préciser que les informations liées à l’entreprise du participant seront utilisées pour le networking).
Obtenez le consentement explicite de votre audience (mettre en place des cookies de personnalisation et d’authentification, poser les questions clairement, ne pas avoir de case pré-cochée pour le consentement dans vos formulaires d’inscription…).
Si vous avez prévu de transférer les données de vos participants à des tiers, vous devez en informer vos participants via une mention apposée dans le formulaire d’inscription.
Informez vos participants de leurs droits d’accès, de rectification et de suppression. Vous devez être en mesure de restituer un historique des données collectées des participants durant tout le cycle de l’événement et leur laisser la possibilité de supprimer leurs données à tout moment.
Si vous utilisez une plateforme événementielle, nous vous recommandons de l’indiquer sur votre site web ou votre billetterie pour prévenir vos participants du transfert de données.
3 - Fixez des durées de conservation
Les données récoltées ne peuvent pas être conservées indéfiniment. La CNIL considère que la durée de conservation des données ne doit pas excéder trois ans. L’organisateur et ses sous-traitants sont donc tenus de supprimer de leur base les participants inscrits depuis trois ans. Les données doivent être par la suite détruites, anonymisées ou archivées dans le respect des obligations légales.
4 - Sécurisez les données pour mieux gérer les risques
L’organisateur est astreint à une obligation de sécurité : il doit prendre toutes les précautions utiles pour préserver la sécurité des données collectées et éviter leur divulgation à des tiers. L’organisateur est tenu de vérifier que chaque contrat signé avec ses sous-traitants reprend les mentions obligatoires visées par le RGPD. En cas de non-respect du RGPD par un de vos sous-traitants, vous pourrez être tenu responsable de tout manquement à leur égard. Il est recommandé de nommer un DPO (Data Protection Officer) pour superviser la sécurité des données (obligatoire à partir de 250 salariés).
5 - Inscrivez la mise en conformité dans une démarche continue
Les règles de RGPD ne sont pas figées. Pensez à vérifier que les mesures n’ont pas évolué grâce à une veille sur le
site du CNIL, et que les mesures de sécurité sont bien respectées, à tous les niveaux.